Abdelilah Koubi

Abdelilah Koubi

© CD92/ Stéphanie Ortega

Chef de projet DSI

« L’impact de nos projets est visible dans la quasi-totalité des services rendus au public par le Département »


Quel est votre métier ?

Je suis manager des projets IT (IT = technologies de l’information), à la direction des systèmes d’information.

Dans ce titre, on trouve trois composantes :

Manager : Ceci consiste à jouer le rôle d’un chef d’orchestre de plusieurs parties prenantes. Le but étant de mener les projets à leurs termes pour répondre aux besoins exprimés par la maitrise d’ouvrage. Dans ce rôle nous trouvons celui du manager d’équipe, le coordinateur des différents intervenants, l’arbitre lors des cadrages et le garant de la réussite des projets dans le respect des moyens et ressources disponibles (humains, budgétaires, temporels…etc.)

Projet : l’ensemble des efforts mis en œuvre pour atteindre des objectifs définis et en vue de répondre à une ou plusieurs problématiques métier.

Les Technologies de l’information (IT) qui précisent la nature des solutions et des réponses données aux problématiques métier souvent.


Quelle est la particularité de votre métier dans les HDS ?


Je suis responsable de l’unité « Social, Culture et Communication » au sein du service Gestion des Projets Métier. Nous œuvrons au quotidien pour mener des projets stimulants et apporter des solutions applicatives aux différentes problématiques rencontrées.

La première particularité réside donc dans l’utilité publique portée par nos projets. L’impact de nos projets est visible dans la quasi-totalité des services rendus au public par le Département même si souvent nous agissons dans l’ombre.

Une autre particularité se présente sous forme de contrainte technique assez forte puisque la direction des systèmes d’information du Département a mis en place une nouvelle infrastructure respectant des normes de qualité et de sécurité très élevées. Faire évoluer tout le système d’information qui inclut tout le parc applicatif vers cette nouvelle infrastructure avec le moins d’impacts possible sur les utilisateurs est un challenge très stimulant !

Une troisième particularité est liée à notre engagement vis-à-vis du respect des libertés individuelles et la sécurisation des données. En effet, le respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) est une composante que nous intégrons à chaque projet mené.
 

Un projet qui vous a marqué ?

Les projets menés au sein des Hauts-de-Seine sont de différentes tailles et avec des complexités variables mais toujours avec un grand intérêt pour le service public. Je peux en citer deux qui m’ont particulièrement marqué.

Dès mon arrivée au Département, j’ai été nommé chef du 1er projet à mener sur la nouvelle infrastructure. Il s’agissait de la mise en place d’une Gestion Electronique des Documents et des courriers du pôle Solidarité. La complexité de ce projet était liée au délai réduit dont nous disposions pour livrer le 1er lot de la solution, du déménagement vers les nouveaux locaux du Département à Paris La Défense, des contraintes de sécurités à respecter pour que les données de santé ne soient visibles que par les personnes habilitées ainsi que l’utilisation pour la 1ère fois d’outil de gestions des demandes (JIRA).

Ce projet s’inscrit dans le programme national « Dites-le nous une fois » ainsi que dans les objectifs du Département en terme de dématérialisation.

Un deuxième projet auquel j’ai participé avait comme objectif de mettre en place « NONO » : un robot d’automatisation d’édition et de stockage en GED (Gestion Electronique des Documents) des notifications de décisions résultant des commissions de la Maison Départementale des Personnes Handicapées.

En collaboration avec la DATN (Direction d’appui à la Transformation Numérique) du pôle Solidarités ce robot a été mis en place pour décharger les agents d’une action manuelle sans valeur ajoutée et réduire ainsi les délais de traitement des dossiers des citoyens demandeurs.
 

Et qu’est-ce qu’être manager au Département des Hauts-de-Seine, selon vous ?

Etre manager au Département, c’est bénéficier d’un dispositif de formation ambitieux, l’Université du Management. Répartis en promotions, les managers sont invités à participer, sur plusieurs mois, à des modules généralistes mais aussi personnalisés. Nous avons même un suivi individuel avec un coach !

Nous vivons dans un monde en mouvement continu, ce qui engendre des problématiques nouvelles qui nécessitent le développement de nouvelles compétences managériales. Les parcours de l’Université du Management forment en ce sens et nous apportent de nouveaux outils de productions de solutions innovantes. Ils renforcent notre sentiment d’appartenance au Département et permettent une prise de hauteur sur nos pratiques. C’est une véritable chance que nous avons.
 

Quel est votre parcours ?

Après mes études dans le traitement de l’information, j’ai intégré une équipe de consultants SAP CRM au sein d’une ESN (Entreprise de Service Numérique). Très tôt, j’ai développé une passion pour la gestion de projet et le management d’équipe. J’ai donc orienté ma carrière dans ce sens et occupé plusieurs postes de responsable d’équipe auprès de plusieurs clients dans des secteurs variés : Energie, Banque, Laboratoire pharmaceutique et enfin pour le ministère de l’intérieur à la DGEF. Cette rencontre avec le service public a rajouté une nouvelle dimension à ma passion pour la gestion de projet et l’a orientée vers un management à utilité publique. J’ai ainsi quitté le monde du privé pour rejoindre le public en 2016.
 

Que diriez-vous à un candidat qui souhaiterait exercer votre métier au Département des Hauts-de-Seine ? 

Le service public est un ensemble d’activités d’intérêt général assumé par les administrations de la République. Avant d’être candidat, vous êtes d’abord un citoyen qui attend un service public de qualité. Travailler pour le Département est une opportunité qui s’offre à vous pour y contribuer.

Par ailleurs, le Département accorde une grande importance à la transformation numérique du service public et met à disposition de ses agents les formations adaptées pour évoluer.

Cela ajoutera une dimension d’utilité publique à votre travail et fera de vous un co-constructeur du service public de demain !