Aude pilote des programmes d’actions culturelles à destination des jeunes et des publics éloignés de la culture, notamment l’aide sociale à l’enfance. Son travail s’inscrit pleinement dans l’objectif de développement durable que s’est fixé le Département d’assurer une éducation équitable, inclusive et de qualité.
En quoi consiste votre métier ?
En tant que chargée de projets culturels à destination de la jeunesse, je conçois et mets en œuvre des projets culturels, en lien avec les différents acteurs du Département (Solidarités, Sports, Communication…) et une grande variété de partenaires institutionnels, éducatifs et culturels : établissements scolaires, structures sociales et médico-sociales, musées, cinémas, etc
Je contribue aussi à la mission de l’éducation artistique et culturelle (EAC) dont l’objectif est à la fois de former le spectateur et de renforcer la citoyenneté. C’est une priorité de la politique culturelle du Département, en particulier auprès de la jeunesse et des publics fragiles.
Qu’est-ce qui vous motive au Département des Hauts-de-Seine ?
J’ai toujours voulu travailler pour l'intérêt général. Jeune professionnelle dans le secteur des fondations privées, j'ai choisi par la suite de m’orienter vers les collectivités territoriales. J’y trouve un lien plus direct avec le terrain qui permet d’apprécier l'impact immédiat et concret de nos projets.
L’échelon départemental est particulièrement intéressant car il associe une stratégie de maillage territorial avec une grande diversité de partenaires. L’offre culturelle dans les Hauts-de-Seine est très variée, et répond de ce fait plus largement aux besoins et aux attentes des usagers, et notamment celles des jeunes issus des solidarités.
En quoi le Département est-il innovant ?
Le Département des Hauts-de-Seine se distingue par sa vision de l’éducation artistique et culturelle tout au long de la vie, au-delà du cadre scolaire. Nous savons que l’éducation artistique est un puissant levier d’épanouissement personnel. Elle favorise le bien-être, la découverte et renforce l’estime de soi. Le travail que nous menons est très minutieux, car nous nous efforçons de proposer des parcours culturels personnalisés qui répondent aux objectifs départementaux tout en étant adaptés à chaque public, dont ceux en situation de vulnérabilité : les seniors, les jeunes de l’ASE, les adultes en situation de handicap, ou encore les jeunes en situation de décrochage scolaire.
Un autre aspect innovant de notre démarche est notre volonté d’impliquer davantage nos publics. Nous voulons qu’ils soient acteurs de nos projets et qu’ils puissent porter leurs propres voix. Par exemple, dans le cadre du projet Collège au Cinéma, ce sont les collégiens eux-mêmes qui participent à la programmation des films grâce à "Programme ton film !", dans une démarche inclusive et participative.
Comment contribuez-vous à l’Agenda 2030 ?
Notre implication est transversale et couvre plusieurs axes de l’Agenda 2030 : la démocratisation culturelle, la cohésion sociale, l’inclusion, la mixité, ainsi que le lien intergénérationnel. Nos actions d’éducation artistique touchent chaque année plus de 13 000 personnes. Théâtre, danse, cinéma, musique, arts plastiques… Ces domaines sont abordés de manière accessible, permettant à chacun de s’épanouir culturellement, quels que soient son âge, son parcours ou ses conditions sociales. C’est très gratifiant de voir l’épanouissement des habitants des Hauts-de-Seine.
En savoir plus sur l'Agenda 2030 du Département
Pourriez-vous donner un exemple de vos projets ?
Un projet qui me tient à cœur est Brin de Culture. Ce dispositif récent offre aux jeunes alto-séquanais un programme estival comprenant des visites et des ateliers au sein des parcs et des équipements culturels du Département. Nous nous adressons particulièrement aux jeunes de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), qui, souvent, ne peuvent pas partir en vacances. C’est un projet qui lie culture, nature et sport, tout en créant des liens en interne, avec les différentes directions, mais aussi en externe avec des partenaires culturels. C’est un projet transversal au service des jeunes alto-séquanais. Nous en sommes fiers car il évolue constamment pour mieux répondre aux besoins des usagers.