Chantal Augeard-Tanguy

Chantal Augeard-Tanguy

© CD92/Julia BRECHLER

Responsable d’unité évaluation

 

Pouvez-vous nous décrire votre métier ?


Je suis responsable de l’unité évaluation du service des solidarités territoriales (SST) de Nanterre. Mon équipe se compose d’auxiliaires de puériculture, de puéricultrices, d’une infirmière, d’assistantes sociales, d’éducateurs spécialisés, d’un psychologue, mais aussi de professionnels de santé, notamment médecin. Il faut savoir que les SST sont composés de trois unités pluridisciplinaires : accueil, évaluation et accompagnement. Notre activité est principalement tournée vers la prévention, la protection de l’enfance, la protection des majeurs vulnérables, l’insertion sociale, ainsi que le soutien aux familles qui rencontrent des difficultés de logement et aux personnes âgées en perte d’autonomie. La mission de mon unité est d’évaluer les situations des usagers pour pouvoir ensuite leur proposer l’accompagnement le plus juste en fonction de leurs besoins.

 

Un mot sur votre parcours ?


J’ai une formation d’assistante sociale. J’ai été recrutée alors que je défendais mon mémoire de fin d’études, repérée par l’un des membres du jury qui travaillait au Département. J’ai très vite repris mes études pour être formateur de stage puis j’ai poursuivi jusqu’à un diplôme supérieur de travail social. J’ai ensuite occupé des fonctions de direction en EDAS (espace départemental d’action sociale), puis de chargée de mission auprès de la DGA du pôle solidarités, où j’ai pu travailler sur des projets en faveur de la lutte contre la pauvreté ou l’inclusion numérique. Il y a deux ans, j’ai eu envie de revenir sur le terrain pour pouvoir y mettre en place des actions auprès du public et je suis très heureuse de pouvoir exercer à nouveau auprès des professionnels du champ social et médico-social.

 

Quelle est la particularité de la politique d’action sociale dans les Hauts-de-Seine ?
 

Le Département a engagé une transformation de ses pratiques en matière d’action sociale en 2019. Nous sommes passés d’un fonctionnement en silos, segmenté selon les secteurs d’intervention, à une organisation tournée vers les publics en repartant de leurs besoins, et non plus de la « case » ou catégorie dans laquelle les publics ont été bien souvent enfermés. Il s’agit de permettre à l’usager d’être accompagné par un référent unique et de répondre à toutes les problématiques qui peuvent le fragiliser. Cela suppose d’accompagner nos professionnels vers cette montée en compétences, en particulier sur le champ de la protection de l’enfance. Les équipes sont force de proposition, très solidaires, mais nous nous appuyons aussi bien sûr sur des actions de formation.

 

Un message à adresser à celles et ceux qui souhaiteraient nous rejoindre ?
 

J’en suis l’exemple même : les Hauts-de-Seine, c’est l’opportunité de dérouler une carrière ! On m’a permis de reprendre mes études, de me former, de monter des projets à l’échelle du Département puis de revenir sur le terrain. Mais je parlerais aussi de la possibilité d’innover, et c’est un principe que je défends auprès de mes équipes. Chaque jour, on trouve, ensemble, des solutions pour améliorer le service public de proximité.