Sébastien Beaucamp

Sébastien Beaucamp

Chef de projet à la direction des bâtiments

Chef de projet à la direction des bâtiments et à la tête de chantiers ambitieux, Sébastien Beaucamp nous livre son approche du métier, entre bon sens et convivialité.


Comment définiriez-vous votre rôle à la direction des bâtiments ?

Mon rôle consiste à piloter des opérations bâtimentaires en veillant à ce qu’elles aboutissent dans les contraintes de qualité, de délais et de coûts fixées au préalable. Sur un portefeuille de projets donné, je coordonne l’ensemble des acteurs nécessaires à leur réalisation, des études aux travaux. Ces projets s’inscrivent dans le temps long, avec des changements d’interlocuteurs en cours de route. Tout l’enjeu consiste à ne pas perdre de vue le cap et les attentes des utilisateurs à qui ils sont destinés. La maîtrise d’ouvrage, c’est avant tout beaucoup de bon sens. À mes yeux, la meilleure manière de conduire une opération, c’est de la rendre vivante. Ce sont les relations humaines qui soutiennent les projets et quand elles commencent à se mettre en place, le reste suit !


Un mot sur votre parcours ?

J’ai grandi à Armentières, dans le Nord-Pas-de-Calais. Je suis tombé dès l’enfance dans le chaudron de la construction : je crois que ma vocation s’est imposée dès le coffre à Légos ! De la petite brique à la grande, il n’y a qu’un pas, et quelques rebonds… Mon diplôme d’ingénieur géotechnique et génie civil en poche, j’ai suivi un parcours plutôt éclectique : de la modernisation d’ascenseurs, au nucléaire, en passant par la déconstruction d’anciennes centrales thermiques... avant d’intégrer une ingénierie où j’ai appréhendé, entre autres, les domaines aéroportuaires et de transports urbains. Cela m’a permis de découvrir de multiples facettes du métier d’ingénieur, de la maîtrise d’œuvre, au management d’activités, en passant par le commercial.


Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre le Département des Hauts-de-Seine ?

À la naissance de mon fils, j’ai ressenti le besoin de me « réaligner ». J’étais à la recherche à la fois d’équilibre et de sens. J’avais envie d’approfondir les sujets, de me concentrer sur une partie de la chaîne d’un projet. C’est ce qui m’a conduit au Département des Hauts-de-Seine, que j’ai rejoint en janvier 2022. J’ai été séduit par le niveau de technicité des équipes, et la possibilité de contribuer à des projets qui profitent à la communauté et participent au futur des territoires. J’ai la chance de travailler sur des chantiers d’exception. Parmi eux, figure par exemple la rénovation du stade départemental Yves-du-Manoir, qui accueillera les épreuves de hockey sur gazon des jeux olympiques de Paris 2024. Ce sont deux opérations dans l’opération : la rénovation de la tribune historique qui avait été construite pour les Jeux olympiques de 1924, et la réhabilitation de l’ensemble du site avec l’aménagement de neufs terrains, d’un anneau d’athlétisme et la création de deux bâtiments neufs. Ces infrastructures permettront d’accueillir les scolaires comme les associations et clubs du territoire, dans une ambition d’excellence environnementale. 
 

Comment intégrez-vous les enjeux climatiques dans votre pratique professionnelle ?

J’ai choisi le génie civil par goût du concret. La crise climatique transforme bien sûr mon métier, avec une volonté d’excellence environnementale partagée par tous les acteurs du Département. C’est une évolution importante, mais il ne faut jamais perdre de vue le besoin des utilisateurs ! C’est pour cette raison que la question environnementale ne peut pas être traitée qu’au regard du choix des matériaux. Ce sont aussi des façons de travailler et de vivre les bâtiments qui évoluent. Le Département des Hauts-de-Seine a mis en place un référentiel de qualité environnementale des bâtiments très exigeant. À nous de faire la promotion de ces pratiques auprès de nos partenaires.